Mobilité Infra Québec: Mémoire conjoint présenté à la Commission des transports et de l’environnement

L’ATCRS a déposé un mémoire conjoint, avec ses partenaires, l’Association pour le transport collectif de Laval, Accès transports viables et Trajectoire Québec, à l’Assemblée nationale, concernant le projet de loi 61, créant l’organisme Mobilité Infra Québec. Le mémoire est disponible sur notre site Web: Mémoire Mobilité Infra Québec

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Projet Grand Sud-Ouest

L’ATCRS a préparé un mémoire pour le Projet du Grand Sud-Ouest (PGSO). Il est disponible sur notre site Web: Mémoire Grand Sud-Ouest

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Pétition – Navette d’autobus entre Brossard et l’arrêt Robert-Bourassa à Montréal

Nous vous invitons à signer la pétition suivante. Celle-ci vise à mettre en place une navette d’autobus entre Brossard et la Cité du multimédia.

Celle-ci pourrait également faciliter la relève en cas de panne du REM.

https://www.assnat.qc.ca/fr/exprimez-votre-opinion/petition/Petition-10537/index.html

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L’ATCRS dénonce les coupures appréhendées dans le transport collectif

L’Association pour le transport collectif de la Rive-Sud (ATCRS) dénonce vigoureusement la menace de couper l’offre de transport collectif, tel que le propose un plan dévoilé hier par Radio-Canada. Selon ce plan, le service d’autobus interurbain de la Rive-Sud s’arrêterait à 21 h, alors qu’il s’arrête aux environs de 1 h du matin actuellement. 

« L’offre de service en dehors de l’heure de pointe ne sert pas uniquement à des déplacements liés aux loisirs. On n’a qu’à penser aux étudiants qui ont des cours de soir, ou aux travailleurs, souvent précaires, qui ont des horaires atypiques, » souligne Jean-Michel Laliberté, co-porte-parole de l’organisme. « Beaucoup de programmes universitaires comprennent des cours de soir obligatoires, qui finissent à 21 h ou 22 h, en raison de la disponibilité des laboratoires et des locaux, » rappelle Jean-Michel Laliberté.

Dans un contexte où le Québec cherche désespérément à former des travailleurs dans des secteurs tels que le génie et les soins de santé, de telles coupures pourraient avoir un effet contre-productif sur l’effectif universitaire.

L’ATCRS tient par ailleurs à dénoncer le “deux poids, deux mesures”, régulièrement présent dans l’espace public. Jamais le gouvernement n’envisagerait fermer les autoroutes la nuit pour économiser sur l’éclairage, la surveillance policière ou le déneigement. Pourtant, en transport en commun, priver les usagers captifs de leur moyen de transport ne semble pas déranger les autorités.

Selon l’article de Radio-Canada, le manque à gagner à combler, selon l’offre actuellement sur la table, s’élèverait à environ 275 millions de dollars.

L’ATCRS invite les municipalités et le gouvernement du Québec à en arriver à une entente rapidement. « Les options pour financer le transport collectif abondent. On n’a qu’à penser à une taxe sur le stationnement non-résidentiel. Une telle taxe, en plus de financer le transport collectif, inciterait les propriétaires de commerces à développer leurs stationnements inutilisés plutôt qu’à s’en servir de dépôt à neige hivernal », souligne Jean-Michel Laliberté

Ces coupures, qui se concentreraient en dehors des heures de pointe, auraient un impact majeur sur des clientèles vulnérables, qui n’ont pas accès à une automobile. « Dans une période où la hausse du coût de la vie est décriée de toutes parts, envisager de telles coupures est tout simplement inacceptable et déconnecté de la réalité des gens », explique Jean-Michel Laliberté, co-porte-parole de l’organisme.

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ARTM : plus de transparence exigée

L’Association pour le Transport collectif de la Rive-Sud (ATCRS) dénonce le choix de l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) de tenir son assemblée publique annuelle uniquement en ligne et demande une modification de la loi afin que le conseil d’administration siège en public à chaque séance.

En 2018 et 2019, l’organisme tenait son assemblée annuelle en personne. C’est par ailleurs le choix que l’ARTM avait fait en 2022, au sortir la pandémie. Or, le format retenu pour l’assemblée du 1er juin 2023 empêche les interactions directes entre citoyens et décideurs. « L’ARTM se voit reprocher régulièrement son manque de transparence. Il est paradoxal que l’organisme choisisse de réduire la transparence par rapport à 2022 », explique Axel Fournier, porte-parole de l’ATCRS.

Cette organisation a également écrit à la ministre Geneviève Guilbault afin de demander une modification de la loi constitutive de l’ARTM pour que le conseil d’administration de cet organisme siège en public chaque mois, comme c’est le cas pour les municipalités ou les sociétés de transports.

« Une séance par année est insuffisant. Nous avons des membres qui ont posé des questions écrites l’an dernier qui n’ont pas été répondues en séance publique faute de temps », explique M. Fournier. « Nous avons dû écrire une lettre à l’ARTM car les citoyens n’avaient pas reçu de réponse plus de deux semaines après la séance publique ».

L’ATCRS note que les citoyens qui ont des préoccupations se font souvent répondre par les sociétés de transport que les enjeux soulevés relèvent de l’ARTM. Par contre, la loi ne donne pas suffisamment d’occasions pour que les citoyens puissent questionner l’ARTM.

Rappelons que le rapport du ministre des Transports sur l’application de la Loi sur l’Autorité régionale de transport métropolitain déposé en 2022 suggérait « la tenue de séances publiques du conseil d’administration, et ce, à l’instar du processus en vigueur au sein des sociétés de transport en commun ». L’ATCRS souhaite donc que ce rapport soit mis en application par l’Assemblée nationale le plus rapidement possible. « D’ici là, nous continuerons d’être actifs, notamment en posant des questions lors de l’assemblée publique du 1er juin », souligne M. Fournier.

L’Association pour le transport collectif sur la Rive-Sud (ATCRS) est une association fondée en 2015 qui a pour but de promouvoir le développement des transports collectifs en Montérégie. Elle prend position sur les enjeux liés au transport collectif et entend informer les décideurs sur les problèmes que vivent les usagers de ce type de transport.

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Refonte tarifaire de l’ARTM – l’iniquité perdure

La nouvelle grille tarifaire de l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM), annoncée dans la foulée de l’entrée en fonction prochaine du Réseau express métropolitain (REM), ne règle pas l’iniquité de traitement entre la Rive-Sud et Montréal. C’est du moins le constat que fait l’Association pour le transport collectif de la Rive-Sud (ATCRS).

4,50 $ pour un trajet interne à Brossard

L’ARTM a annoncé qu’un trajet avec le REM à partir ou à destination de Brossard devra s’effectuer avec un titre valide pour les zones A et B, même s’il s’agit d’un trajet entre les stations de Brossard, une situation que déplore l’ATCRS. « Dès le 1er juillet, l’usager occasionnel qui veut se déplacer avec le REM entre deux stations à Brossard devra payer 4,50 $, contre 3,75 pour un trajet en autobus, » explique Axel Fournier, porte-parole de l’ATCRS. « Pourtant un déplacement entre l’Île-des-Sœurs et la Gare centrale à Montréal coûtera 3,75 $, peu importe le mode utilisé. Il y a ici du deux poids deux mesures », ajoute M. Fournier.

Hausse pour les aînés ne résidant pas à Montréal

Du même souffle, l’ARTM a annoncé que les aînés qui ne résident pas à Montréal ou dans une ville défusionnée devront payer 2,75 $ (contre 1 $ actuellement) pour prendre le transport en commun sur l’Île. « Les initiatives tarifaires pour les aînés ne devraient pas varier d’une municipalité à l’autre au gré des élections », dénonce M. Fournier. « Une réflexion s’impose au niveau métropolitain pour harmoniser ces politiques, car tout le monde en bénéficie lorsque moins d’autos circulent sur nos routes », note-t-il.

Quelques bonnes nouvelles

L’ATCRS considère que l’ARTM a tout de même annoncé quelques bonnes nouvelles dans sa nouvelle grille tarifaire. Parmi celles-ci, l’Association se réjouit de la création de titres tous modes 24 heures et 3 jours pour les zones ABC et AB. Cette introduction permet d’éviter qu’un usager qui souhaite prendre la ligne 747 soit obligé d’acheter un titre 24 heures zone A à l’aéroport, puis un titre unitaire tous modes zones AB à 4,50 $. Par ailleurs, l’ATCRS note l’absence d’augmentation en juillet 2023 du prix du titre unitaire tous modes zones AB à 4,50 $, lequel est valide dans les stations de métro de Longueuil et Laval. « Malheureusement, l’ARTM compte augmenter ce prix en juillet 2024, » tempère M. Fournier.

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Pont-tunnel : l’ACTRS demande une diminution du tarif au métro à Longueuil

Dans la foulée des travaux au tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine, l’Association pour le Transport collectif de la Rive-Sud (ATCRS) réitère sa demande de ramener le coût du passage au métro à Longueuil à 3,50$, comme sur l’Île de Montréal.

« La tarification distincte au métro à Longueuil décourage les usagers occasionnels qui veulent utiliser le transport collectif », souligne Jean-Michel Laliberté, porte-parole de l’ATCRS. « Les autorités publiques envoient un signal contradictoire en offrant des navettes gratuites vers le métro Radisson, mais en maintenant une hausse tarifaire pour les usagers du métro à Longueuil. » L’ATCRS souligne d’ailleurs que la fermeture de voies dans le tunnel aura un impact majeur sur l’achalandage du pont Jacques-Cartier, une infrastructure parallèle à la ligne jaune du métro.

L’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) a été critiquée ces derniers mois pour l’augmentation du coût du billet de métro pour les usagers entrant ou sortant à la station de métro Longueuil‒Université-de-Sherbrooke et aux stations de Laval. Après un bond initial à 5,25$ par passage, l’ARTM a diminué le coût du passage à 4,50$ face à la controverse. Or, ce coût demeure plus élevé qu’à Montréal, où un usager peut se déplacer sur l’ensemble de l’Île pour 3,50 $.

Il est également maintenant nécessaire pour un usager transitant au métro à Longueuil de se munir d’une carte OPUS spéciale pour contenir ses billets pour la « zone AB ». La carte OPUS classique que les gens achètent habituellement ne peut pas contenir ces billets spéciaux. « Les files au métro Longueuil sont interminables depuis la refonte. Les gens tentent d’acheter des billets de métro avec leur carte OPUS habituelle et ils n’y arrivent plus. La STM a même installé des affiches aux billetteries exhortant à la patience. On est loin d’inciter les gens à utiliser le service », mentionne également Jean-Michel Laliberté.

L’ARTM défend jusqu’à présent sa décision en disant que le nouveau titre à 4,50 $ est valide à la fois dans le métro et dans les autobus du Réseau de transport de Longueuil et qu’il est possible de payer moins cher en achetant ces titres en lisière de 10 billets. M. Laliberté souligne toutefois que « cette dernière possibilité existe depuis décembre 2021. » « L’ARTM aurait très bien pu offrir un titre intégré à 4,50 $, sans augmentation pour les usagers qui n’ont besoin que de prendre le métro », lance-t-il.

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Chantier du tunnel : Trajectoire Québec et l’Association pour le transport collectif de la Rive-Sud dévoilent leurs demandes de mesures d’atténuation

Trajectoire Québec et l’Association pour le transport collectif de la Rive-Sud (ATCRS) dévoilent aujourd’hui une liste de demandes afin d’offrir aux citoyennes et citoyens des alternatives à l’autosolo qui soient attrayantes et efficaces dans le cadre des travaux majeurs de réfection du tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine, qui forceront la fermeture de trois des six voies de circulation dès le début du mois de novembre.

Nous apprenions hier des dires en conférence de presse de Geneviève Campeau, ingénieure pour l’entrepreneur Renouveau Lafontaine, que 60 % des usager(ère)s qui empruntent quotidiennement le tunnel devront modifier leurs habitudes de déplacement, et plus particulièrement les automobilistes, afin d’éviter les pires scénarios d’embouteillages. Elle évalue notamment qu’en direction de Montréal, les trajets pourraient prendre jusqu’à trois fois plus de temps, et en direction de la Rive-Sud, jusqu’à quatre fois plus de temps.  

Ces données ne pourraient illustrer avec plus d’évidence l’urgence d’implanter des mesures musclées en transport collectif qui encourageront réellement le changement des habitudes de déplacement. Notons d’ailleurs que dans un sondage lancé par Trajectoire Québec et l’ATCRS en août dernier à l’attention des automobilistes qui transitent régulièrement par le tunnel, 46,88% des répondant(e)s ont indiqué qu’ils conserveraient les mêmes habitudes de déplacement malgré la fermeture des trois voies.  

« Plusieurs mesures sont déjà en place, mais elles doivent être plus efficaces et mieux communiquées pour répondre aux besoins nombreux et variés en déplacement dans l’axe du tunnel et que les gens y adhèrent. Nous proposons donc des mesures autant en bonification de services qu’en matière de communication. », affirment les deux organisations.

Pour consulter la liste des demandes : https://trajectoire.quebec/nouvelle/tunnel-louis-hippolyte-fontaine-trajectoire-quebec-latcrs-devoilent-leur-liste-demandes

Les demandes formulées s’appuient sur les commentaires recueillis auprès de 864 répondants à un sondage diffusé en ligne entre le 19 août et le 26 septembre dernier, concernant le chantier du tunnel et les mesures désirées par les personnes affectées par ces travaux. 

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Baisse de tarif de métro à Laval et Longueuil, l’ARTM réagit à la pression populaire

En cette rentrée scolaire, l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) annonce une baisse temporaire du titre unitaire du métro à Longueuil et à Laval à compter du 1er octobre.  Pour l’Association pour le transport collectif de la Rive-Sud (ATCRS) et l’Association pour le transport collectif de Laval (ATCL), cette baisse temporaire est de la poudre aux yeux. Elles soulignent que le tarif retournera à 5,25 $ dès 2025.

Le fait d’abaisser temporairement le titre unitaire de 5,25 $ à 4,50 $ ne règle pas le problème, selon elles. « Les usagers doivent toujours se procurer deux titres distincts. De plus, la baisse n’est que passagère car les titres seront progressivement ajustés à la hausse à partir de juillet 2023 », signale Axel Fournier, porte-parole de l’ATCRS.

Le 30 juin dernier, les usagers du métro à Longueuil et Laval payaient 3,50 $ pour un billet unitaire. Le tarif est passé à 5,25$ le 1er juillet, alors qu’il est resté à 3,50 $ à Montréal. Or, le prix du titre montera jusqu’à 5,25 $ en 2025 à Longueuil et Laval.

« L’ARTM ne fait que repousser dans le temps, une hausse inacceptable. Ce timide changement tactique démontre tout de même que la pression populaire a de l’impact. Nous continuerons à mettre de la pression», promet M. Fournier. 

L’ATCRS a dénoncé dès le départ la grille tarifaire inéquitable qui est entrée en vigueur en juillet dernier. Au moins 10 000 personnes ont signé une pétition citoyenne dénonçant les tarifs différents du métro selon les zones.

M. Lemire de l’ATCL souligne que l’importante mobilisation citoyenne démontre que cet enjeu spécifique doit être corrigé. « Nous souhaitons un engagement de l’ARTM et des membres de son conseil d’administration à vite mettre en œuvre une solution alignée avec son objectif de promouvoir l’utilisation des transports collectifs et actifs. L’inclusion de toutes les stations de métro en zone A, jumelée à une tarification révisée des stationnements incitatifs, est un exemple de proposition cohérente et applicable à court terme. »

« L’Autorité régionale de transport métropolitain frise l’amateurisme : un usager ne peut pas avoir sur la même carte OPUS un titre zone A  (Montréal) et un titre AB (valide à Laval et Longueuil) », dénonce M., Fournier. « L’Autorité complique la vie des gens et maintient son intention d’augmenter le tarif. Ce n’est pas comme ça qu’elle va ramener l’achalandage dans le métro ».

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Métro à Laval et Longueuil, la rentrée scolaire coûtera plus cher

En cette rentrée scolaire, les étudiants qui transitent par les stations de métro de Longueuil et Laval doivent désormais payer 5,25 $ pour un titre unitaire valide dans le métro (4,40 $ par voyage s’ils achètent 10 titres), une situation que dénoncent deux associations d’usagers : l’Association pour le transport collectif de la Rive-Sud (ATCRS) et l’Association pour le transport collectif de Laval (ATCL). 

La hausse tarifaire frappe de plein fouet les étudiants de Longueuil et Laval en cette rentrée scolaire pour laquelle beaucoup d’usagers doivent utiliser des titres unitaires pour se déplacer en attendant la fin du mois d’août. « La hausse va d’ailleurs faire mal à des étudiants montréalais qui ont des cours à Longueuil ou à Laval, » explique Axel Fournier, porte-parole de l’ATCRS.

Longueuil accueille un campus de l’Université de Sherbrooke, tandis que Laval abrite un pavillon de l’Université de Montréal, de même que le Collège Montmorency, qui sont tous à distance de marche du métro. Les deux villes ont aussi des locaux de UQAM. Les étudiants qui ont occasionnellement des cours dans ces institutions devront payer 8,80 $ pour l’aller-retour en métro, même s’ils possèdent déjà un abonnement mensuel pour la zone A (Montréal). Plusieurs devront se résoudre à payer un abonnement mensuel zone AB de 90 $ au lieu de l’abonnement zone A de 63 $ par mois, en raison du fait qu’ils ont un cours par semaine à Laval ou à Longueuil.

« L’Autorité régionale de transport métropolitain frise l’amateurisme : un usager ne peut pas avoir sur la même carte OPUS un titre zone A et un titre AB (valide à Laval et Longueuil) », dénonce M., Fournier. « L’Autorité complique la vie des gens et augmente le tarif. Ce n’est pas comme ça qu’elle va ramener l’achalandage prépandémie dans le métro ».

Même son de cloche du côté de l’ATCL qui s’oppose à cet aspect de la refonte tarifaire. Son président, Nicolas Lemire, considère de son côté que la hausse de 50% du tarif entre Montréal et la proche banlieue n’est pas en phase avec la volonté d’encourager la mobilité durable et la transformation des habitudes de vie.

M. Lemire souligne que l’importante mobilisation citoyenne (pétition signée par plus de 10 000 personnes) démontre que cet enjeu spécifique doit être corrigé. « Nous souhaitons un engagement de l’Autorité et des membres de son conseil d’administration à vite mettre en œuvre une solution alignée avec son objectif de promouvoir l’utilisation des transports collectifs et actifs. L’inclusion de toutes les stations de métro en zone A, jumelée à une tarification révisée des stationnements incitatifs, est un exemple de proposition cohérente et applicable à court terme. »

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