Voici une lettre ouverte envoyée au journal l’Information de Sainte-Julie, ainsi qu’au journal Le Versant.
Dans un article paru le 20 janvier dernier dans le journal Le Versant, on y apprenait que le transport collectif de Sainte-Julie est plus populaire que jamais. Ceci a récemment justifié des investissements de plus de 26,5 millions $ dans la construction d’un nouveau terminus d’autobus.
Néanmoins, en dépit de cette réalité, la ville ne dispose toujours pas d’un service d’autobus le dimanche. Cette situation est une contrainte significative pour les Julievillois, qui ne peuvent pas sortir de leur municipalité en transport collectif le dimanche.
Sainte-Julie fait piètre figure lorsque comparée aux municipalités voisines. En effet, Varennes, Beloeil, Saint-Bruno-de-Montarville, Saint-Basile-le-Grand et Boucherville sont toutes desservies par le transport collectif dominical. Seule Saint-Amable n’est pas desservi durant les fins de semaines, mais sa population est nettement inférieure à celle de Sainte-Julie.
Si l’on compare la ville à des municipalités de la couronne Nord de Montréal, de population comparable, voire fort moindre, Sainte-Julie accuse encore une fois un retard important. Par exemple, le village de Saint-Augustin, à Mirabel, peuplé de seulement 6000 habitants, dispose pourtant d’un service de taxi collectif sur demande, avec un départ à chaque heure le samedi et le dimanche. Ce service permet aux usagers de se déplacer en transport collectif sur le territoire de la municipalité, ainsi que vers les municipalités avoisinantes et Montréal.
Comment une ville comme Sainte-Julie, avec plus de 30 000 habitants, peut-elle ne pas encore disposer de transport collectif le dimanche?
La ville de Sainte-Julie doit prendre acte que le dimanche n’est plus une journée fériée comme au siècle dernier. De nombreuses personnes travaillent le dimanche et peuvent avoir besoin d’un service de transport public. De plus en plus d’étudiants ont des examens le dimanche, et ils ne peuvent utiliser les transports publics pour se rendre à leur lieu d’étude, ce qui constitue une entrave supplémentaire à leurs études.
L’Association pour le transport collectif de la Rive-Sud (ATCRS) a donc fait la demande officielle à la mairesse de Sainte-Julie afin que soit ajouté un service dominical. L’association propose donc d’étendre au dimanche le service des lignes 340 et 350. De cette façon, les Julievillois sans voiture ne seraient plus enclavés le dimanche.
Jean-Michel Laliberté
Porte-parole
Association pour le Transport Collectif de la Rive-Sud