L’Association pour le transport collectif de la Rive-Sud (ATCRS) se réjouit de l’adoption de plusieurs amendements au projet de loi 76 sur la réforme des transports collectifs dans la région métropolitaine de Montréal. En effet, plusieurs problèmes soulevés par l’ATCRS en commission parlementaire ont été corrigés grâce à des amendements à loi. L’ATCRS se réjouit également que le gouvernement mette fin à la discrimination tarifaire qui existait pour les étudiants à temps plein de plus de 25 ans.
La mouture originale du projet de loi 76 prévoyait l’abolition des conseils intermunicipaux de transport (CIT), mais ne les remplaçait par le Réseau de transport métropolitain (RTM) que sur une partie du territoire couvert par les CIT. Or, suite au passage de l’ATCRS à l’Assemblée nationale, le gouvernement a déposé un amendement assurant le maintien du service actuel dans les municipalités ne faisant pas partie de la Communauté métropolitaine de Montréal. «Concrètement, cela signifie que les résidents de Sorel-Tracy, Saint-Hyacinthe ou Salaberry-de-Valleyfield vont conserver leur service,» explique Axel Fournier, porte-parole de l’ATCRS. «Nous sommes fiers d’avoir protégé l’intégrité du réseau de transport collectif.»
L’amendement assurant le maintien du service dans les municipalités exclues de la loi permettra aux villes en rouge sur la carte de préserver leur réseau.
Les représentations de l’ATCRS ont aussi permis de préserver les droits de citoyens de questionner les responsables du transport collectif. En effet, le gouvernement a accepté de modifier sa loi afin d’obliger le RTM et l’Autorité régionale du transport métropolitain (ARTM) à tenir des périodes de questions du public. «Il s’agit d’une avancée, car les citoyens pourront directement interpeller les décideurs sur les problèmes du transport collectif,» explique Jean-Michel Laliberté également porte-parole de l’ATCRS.
En somme, l’ATCRS considère que, grâce à ces amendements, le projet de loi 76 représente une avancée pour les usagers par rapport à la situation qui prévaut actuellement. Scinder la planification de l’exploitation des réseaux, tout en diminuant le nombre d’acteurs permettra sans doute d’assurer une meilleur interconnexion entre les réseaux, et ce au bénéfice de tous.